Parmi les 16 auteurs à s’aligner pour le prix Goncourt de cette année, on trouve l’auteur de petit pays (Prix Goncourt des Lycéens en 2016), le franco-rwandais né au Burundi Gaël Faye, qui a publié en 2024 Jacaranda aux éditions Grasset. Ce livre traite du poids du silence au Rwanda.
Face à lui, on retrouve l’Algérien Kamel Daoud, originaire de Mesra, et lauréat du Prix Goncourt du premier roman en 2015 pour Meursault, contre-enquête. Cette année 2024, Daoud a publié Houris chez Gallimard, une œuvre qui raconte l’histoire d’Aube, une jeune Algérienne ayant vécu les années tumultueuses des années 1990. À noter que Faye et Daoud figurent également parmi les 18 auteurs de la première liste du Prix Renaudot, aux côtés de la Camerounaise Hemley Boum avec Le rêve du pêcheur (Gallimard).
Deux auteurs d’origine marocaine sont également en lice pour le Prix Goncourt cette année. Abdellah Taïa, lauréat du Prix de Flore en 2010 pour Le jour du Roi, publie cette année Le bastion des larmes aux éditions Julliard. Comme dans ses précédents ouvrages, ce roman aborde des thèmes tels que l’homosexualité, la famille et la pauvreté. Quant à Ruben Barrouk, né en 1997 à Paris, il fait ses débuts avec Tout le bruit du Guéliz, publié aux éditions Albin Michel. Son premier roman est profondément ancré dans la culture de Marrakech, la ville d’origine de sa famille.
Créé en 1903 par les frères Edmond et Jules de Goncourt, le Prix Goncourt est l’une des récompenses littéraires les plus prestigieuses en France. Destiné à honorer un roman écrit en langue française, soit le meilleur ouvrage d’imagination en prose paru dans l’année, ce prix se distingue par sa reconnaissance de l’excellence et de l’originalité dans le domaine littéraire.
L’espoir de porter haut le nom du continent africain reposerait donc sur les épaules de ces 4 participants. Que le meilleur gagne ! Et bonne chance à tous.
La Rédaction