Après une enquête sérieuse dirigée par les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), demandées par le nouveau Directeur général de la Société d’énergie et d’eau au Gabon (SEEG), le Sigma Technologie a été arrêté pour cause de piratages des systèmes informatiques de la SEEG et de s’enrichir sur le dos de l’État.
La CTRI a démantelé un réseau mafieux qui se sert d’un serveur qui était considéré comme déconnecté pour s’enrichir sur le dos de l’État, ce qui alourdit les charges des consommateurs. L’ancien système Supprima 3 était toujours opérationnel, et permettait à Sigma Technologie de fonctionner en parallèle de la SEEG avec la même architecture informatique. Les deux sociétés étaient interconnectées via une liaison Bel Air, ainsi Sigma parvenait à éditer des tickets, débloquer des compteurs électriques, et ce, à son propre profit.
Des Agents de la SEEG sont pointés du doigt. « Les enquêtes sont en cours, nous avons des agents qui sont à la DGR (Direction générale des recherches, NDLR) en train d’être interrogés. » a déclaré le directeur général de la compagnie, Joël Lehman Sandoungout. La CTRI s’était rendu dans les quartiers louis, batavéa, et rénovation pour une perquisition des locaux du prestataire Sigma Technologie, filiale du groupe TLDC, et à saisir ses ordinateurs.
Le nombre de personnes en garde à vue est d’au moins sept et selon les sources proches. Les gourous de cette mafia sont des personnes importantes qui financent les projets des militaires au pouvoir. L’avocat de la SEEG a expliqué que chaque jour les investigations révèlent de nouvelles choses.
Selon les sources proches de l’enquête, ces puissants hommes d’affaires demandent avec pression l’arrêt des investigations. Est-ce que la SEEG va-t-elle céder à cette pression et laisser cette histoire sans suite ?
La Rédaction