Un touriste ougandais déclaré non coupable sera expulsé après 24 jours passés dans une prison zimbabwéenne pour détention de sextoy, un jouet sexuel interdit au Zimbabwe et dans plusieurs pays du monde.
Placé en détention depuis le 2 aout à Masvingo, Tom Ssekamwa un ougandais âgé de 24 ans, a été arrêté au même moment que les 200 personnalités et militants de l’opposition dans le cadre d’une campagne gouvernementale de répression de la dissidence à l’approche d’un sommet régional. Il a été acquitté cette semaine des charges retenues contre lui, à savoir nuisance criminelle et violation de la loi de censure. Ces accusations étaient fondées sur la découverte d’un jouet sexuel en caoutchouc dans ses bagages lors d’une fouille effectuée par la police. Le jeune homme se trouve désormais entre les mains des services d’immigration dans l’attente de son expulsion.

Une partie de la loi zimbabwéenne sur le contrôle de la censure et des divertissements rend illégale l’importation ou la possession de sextoys, car ils sont considérés comme indécents ou obscènes et nuisibles à la moralité publique. Les contrevenants sont condamnés à une amende ou à une peine de prison. Deux femmes ont ainsi été arrêtées à ce sujet. L’une d’entre elles dirigeait une entreprise en ligne qui vendait des accessoires sexuels aux femmes et leur prodiguait des conseils sur leur utilisation. Elle a été condamnée à 6 ans de prison et à 640 heures de travail d’intérêt général non rémunéré.
Les lois interdisant les jouets sexuels sont également présentes en Inde, au Vietnam et aux Émirats arabes unis, reflétant les différences culturelles et religieuses de chaque pays.
La Rédaction