Le gouvernement togolais a récemment pris une mesure significative en reconnaissant officiellement 79 établissements privés d’enseignement supérieur. Cette décision récente a été annoncée par Kanka-Malik Natchaba, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La reconnaissance des universités privées s’inscrit dans un effort plus large pour réglementer et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Togo, et vise à orienter les étudiants vers les établissements qui répondent aux critères établis par les autorités éducatives.
Cette initiative fait suite à une évaluation rigoureuse des établissements d’enseignement supérieur privés, et a été entreprise par le gouvernement lors d’un Conseil des ministres. L’objectif principal est d’assurer que les institutions respectent les normes académiques et les exigences du marché de l’emploi. Parmi les 79 établissements reconnus, 68 sont situés dans le Grand Lomé, tandis que 11 se trouvent à l’intérieur du pays. Ce déséquilibre géographique souligne la nécessité d’améliorer l’accès à l’éducation supérieure en dehors de la capitale. En alignant le système éducatif togolais sur les normes du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), le gouvernement espère non seulement protéger les apprenants mais aussi garantir que leurs diplômes soient reconnus internationalement. Cela est particulièrement important car certains établissements privés auraient délivré des diplômes qui n’étaient pas acceptés sur le marché international, limitant ainsi les opportunités professionnelles pour leurs diplômés.
En parallèle, il est important de noter que le Togo ne dispose actuellement que de deux universités publiques, ce qui accentue encore davantage la nécessité d’une régulation efficace du secteur privé afin d’augmenter l’offre éducative dans tout le pays.
Avec cette reconnaissance officielle, l’État togolais marque un tournant important dans son approche envers l’enseignement supérieur privé, visant à améliorer sa qualité et sa réputation tant sur le plan national qu’international.
La Rédaction