En l’espace d’un mois, le Rwanda a fermé plus de 4000 lieux de cultes notamment des églises et des mosquées dans le cadre d’une opération de contrôle menée à l’échelle du pays en matière de respect des normes légales.
Au Rwanda la chasse aux églises et mosquées illégales se poursuit. En l’espace de quelques semaines, dans le cadre de l’opération lancée par le ministère des collectivités locales pour vérifier leur conformité avec les textes en vigueur au pays, plus de 4000 lieux de cultes ont été fermes notamment les églises et les mosquées. Le vendredi dernier, ce sont plus de 185 assemblées qui se sont ajoutées à la liste. « Les églises ont fermé parce qu’elles ne respectaient pas les normes légales requises, exposant la vie des fidèles à des risques inutiles », a déclaré le ministre des collectivités locales Jean-Claude Musabyimana.
Parmi les critères avancés par les autorités pour expliquer ces fermetures, le non-respect des conditions d’insonorisation nécessaires pour éviter les nuisances dans le voisinage ou encore la qualification des responsables d’églises qui devraient détenir des diplômes universitaires en théologie. La majorité de ces églises fermées sont les petites églises pentecôtistes. Le ministre a aussi fait remarquer que certains sites religieux sont sans extincteur et alarmes incendie, ou encore sont installés illégalement dans des caves ou trop proches de cours d’eau.
Cette vaste opération de fermeture se déroule en conformité avec la loi votée en 2018 par le président Paul Kagamé pour contrôler la prolifération des lieux de culte, jugés trop nombreux à l’époque qui se poursuit. En 2018 plus de 700 lieux de cultes ont été fermés.
La prolifération des églises est devenue très courante dans la majorité des pays africains. Des individus peu scrupuleux se proclament pasteurs et dirigeants d’église et bafouent la foi et l’espoir des individus devenus une proie facile pour s’enrichir. Il faut croire que tous les lieux de cultes ouverts au Rwanda maintenant sont tous rentrés dans les normes légales mises en place par le gouvernement. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de citoyens pensent que cette initiative est à relayer dans les autres pays africains.
La Rédaction