Le phénomène des inondations ravage plusieurs pays de l’Afrique, surtout les pays de l’Afrique du Sahel depuis le début de la saison pluvieuse actuelle. Ce phénomène d’inondation a fait du Mali l’une de ses plus importantes cibles. Face aux désastres de ces inondations, les autorités de transitions maliennes sollicitent l’aide de ses partenaires internationaux pour faire face aux conséquences de cette catastrophe naturelle.
Après la rencontre entre le ministre de la Santé et du Développement social, le médecin-colonel Assa Badiollo Touré et les représentants des missions diplomatiques et les acteurs humanitaires présents à Bamako, le mardi 3 septembre, ce dernier a indiqué dans un communiqué rendu public le mercredi 4 septembre avoir « requis la solidarité de l’ensemble des partenaires du Mali “pour faire face à l’urgence. Le montant des besoins exprimés par le ministère malien de la Santé devant les partenaires internationaux pour ‘faire face aux dégâts matériels’ et aux ‘risques sanitaires’ est de 3 milliards de francs, soit environ 4,5 millions d’euros.
Selon le dernier bilan donné, ce mercredi 4 septembre, par les autorités maliennes de transition, le nombre de morts s’élève à 42 et 18 140 ménages sont sinistrés. Les régions de Ségou, Gao ou encore de Bamako sont parmi les plus touchées.
Il y a deux semaines, le 23 août 2024, les autorités de transition avaient déclaré l’état de ‘catastrophe nationale’ face aux inondations qui faisaient rage dans le pays. Ils avaient adopté un plan d’organisation de secours et annoncé vouloir mobiliser 4 milliards de francs CFA ‘pour faire face aux conséquences des inondations, renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter l’assistance nécessaire aux ménages touchés’.
L’appel du Mali a reçu un écho favorable de la part des organisations du système des Nations Unies et des ONG internationales présentes dans le pays. Les États-Unis ont annoncé dès la semaine dernière le déblocage d’une ‘aide humanitaire urgente’ de 125 000 dollars, soit un peu plus de 110 000 euros. Une somme allouée au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge.
La Rédaction