L’Organisation des Nations unies a récemment reconnu quatre nouveaux projets phares de restauration écologique à travers le monde. Cette distinction, décernée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), s’inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). L’objectif : redonner vie à la planète en restaurant les forêts, les zones humides, les sols et les paysages gravement dégradés.
Des projets modèles pour une planète plus résiliente
Ces quatre initiatives, appelées « World Restoration Flagships », représentent les meilleurs exemples d’actions concrètes en faveur de la nature. Elles montrent qu’il est possible d’allier protection de l’environnement, sécurité alimentaire et développement économique durable.
Selon les Nations unies, ces programmes visent à restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres abîmées dans le monde, soit une superficie équivalente à la Chine. Cette ambition globale repose sur une approche scientifique, communautaire et inclusive.
Les quatre initiatives distinguées
Les projets sélectionnés reflètent la diversité des écosystèmes et des solutions locales :
• L’initiative sur le bambou : elle utilise le bambou pour restaurer les forêts, stabiliser les sols et générer des revenus durables dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
• The Restoration Initiative : un programme couvrant des pays tels que le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Guinée-Bissau, le Kenya et le Pakistan, axé sur la gestion durable des paysages forestiers et la réhabilitation des terres agricoles.
• Un projet en Chine, consacré à la régénération des zones agricoles et fluviales dégradées, en lien avec la prévention des inondations et la sécurité alimentaire.
• Une initiative en Guinée-Bissau, centrée sur la restauration des mangroves et des zones côtières, essentielles à la biodiversité, à la pêche et à la protection contre l’érosion marine.
Une dynamique mondiale pour la restauration
Ces nouveaux projets rejoignent une liste grandissante d’initiatives soutenues par l’ONU à travers le monde. Ensemble, ils démontrent que la restauration des écosystèmes n’est plus une option mais une nécessité, pour faire face à la crise climatique, à la désertification et à l’insécurité alimentaire.
Pour le PNUE, « réparer la planète n’est pas un rêve, c’est un devoir collectif ». L’espoir d’un futur plus vert repose désormais sur la multiplication de ces modèles, capables d’inspirer d’autres régions à agir.
La Rédaction

