Le Maroc s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de l’industrie automobile en Afrique, soutenu par des incitations fiscales et des accords commerciaux avec l’Union européenne et les États-Unis. Le pays bénéficie également d’investissements importants dans les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, consolidant ainsi ses ambitions industrielles.
L’industrie automobile marocaine connaît un développement rapide, propulsant le royaume au sommet des producteurs de véhicules en Afrique et dans la région méditerranéenne. Selon le journal espagnol Mares30, ce dynamisme est en grande partie dû à l’implantation d’acteurs internationaux tels que Renault, Peugeot (Stellantis) et BYD, qui ont choisi le Maroc pour y établir de solides bases de production. Le pays dispose désormais d’infrastructures modernes et d’un réseau de sous-traitants en pleine croissance, contribuant à son rôle central dans la fabrication et l’exportation de voitures.
Aujourd’hui, les véhicules produits au Maroc sont envoyés dans plus de 70 pays, dont la France, l’Espagne et l’Italie. L’usine Renault de Tanger, l’une des plus grandes du groupe, atteint une production annuelle de plus de 400 000 véhicules. De son côté, l’usine Citroën prévoit de produire 100 000 unités par an d’ici 2027.
Les accords de libre-échange signés par le Maroc avec l’Union européenne, les États-Unis et plusieurs pays africains renforcent la compétitivité du secteur en réduisant les coûts logistiques et en facilitant l’accès à des marchés diversifiés.
Pour maintenir cette dynamique, le Maroc mise sur la modernisation de ses infrastructures industrielles et portuaires, ainsi que sur le développement de la formation professionnelle. Ces efforts visent à renforcer la compétitivité et à soutenir l’évolution vers des produits de plus haute gamme, confirmant ainsi sa place en tant que plateforme clé pour l’industrie automobile en Afrique et en Méditerranée
La Rédaction

