Les États-Unis se disent ouverts à un partenariat avec la République démocratique du Congo (RDC) dans le secteur des minerais stratégiques. Cette perspective intervient alors que Kinshasa cherche à diversifier ses alliances économiques et sécuritaires, dans un contexte marqué par l’intensification du conflit dans l’est du pays.
Un enjeu géopolitique et économique majeur
La RDC regorge de ressources précieuses comme le cobalt et le lithium, indispensables aux technologies avancées. Washington, soucieux de sécuriser son approvisionnement en minerais critiques, étudie les possibilités d’investissement en lien avec sa politique économique. « Les États-Unis sont ouverts à la discussion sur des partenariats alignés sur la politique ‘America First’ », a indiqué un responsable du département d’État.
Si aucune proposition officielle n’a été dévoilée par Kinshasa, les échanges entre responsables congolais et américains s’intensifient. Andre Wameso, directeur de cabinet adjoint du président Félix Tshisekedi, s’est récemment rendu à Washington pour évoquer un éventuel accord.
Un possible troc entre minerais et soutien sécuritaire
Parallèlement, un sénateur congolais a sollicité l’administration Trump pour un investissement américain en échange d’une aide visant à stabiliser la région. Cette approche rappelle le modèle de partenariat en discussion entre Washington et l’Ukraine. Toutefois, plusieurs autres initiatives sont encore en gestation, selon des sources proches du gouvernement congolais et de la Maison-Blanche.
Alors que la RDC fait face à une situation sécuritaire préoccupante, ce rapprochement avec Washington pourrait redessiner les équilibres stratégiques dans la région. Reste à voir si cette ouverture aboutira à un partenariat concret ou s’il ne s’agit que d’une nouvelle séquence diplomatique sans lendemain.
La Rédaction