Lundi, le 23 septembre 2024, Journée mondiale de la langue des signes, placée sous le thème « Signer pour l’égalité ». C’est un événement qui met en lumière l’importance des langues des signes pour les personnes sourdes et malentendantes à travers le monde.
Les langues des signes sont bien plus que de simples outils de communication; elles sont le reflet de cultures riches et variées. Chaque langue des signes possède sa propre grammaire, structure et nuance, tout comme les langues parlées. Leur reconnaissance et leur promotion sont essentielles non seulement pour les droits linguistiques, mais aussi pour l’identité culturelle des personnes sourdes.
La Journée internationale des langues des signes est une occasion de réaffirmer l’importance de ces langues pour les droits humains et l’inclusion sociale. L’édition 2024, avec son appel à “Signer pour l’égalité”, rappelle que la lutte pour la reconnaissance des langues des signes est une lutte pour l’égalité de tous dans la société. C’est un appel à l’action pour tous les secteurs de la société à reconnaître, respecter et promouvoir la langue des signes comme un droit humain fondamental.
Les défis liés à la reconnaissance des langues des signes sont nombreux. Dans de nombreux pays, l’accès à l’éducation et aux ressources en langue des signes reste limité. Cependant, des progrès ont été réalisés grâce à des initiatives législatives et éducatives qui visent à intégrer les langues des signes dans les programmes scolaires et les lieux publics. Sur le continent Africain, il n’y a que quatre pays qui ont reconnu la langue des signes comme langue officielle, notamment le Kenya, l’Ouganda, le Zimbabwe et l’Afrique du sud. OMS, estime que 40 millions de personnes souffre de perte auditive en Afrique dont 8 millions en Afrique francophone. Aucun pays de l’Afrique francophone n’a pas encore reconnu la langue des signes.
Claudine Storbeck affiche toutefois un peu d’espoir : « Il y a eu une bonne nouvelle dans le secteur privé, avec le groupe hospitalier « Netcare », le plus grand groupe d’Afrique du Sud. Il vient d’achever son deuxième cycle d’apprentissage de la langue sud-africaine des signes pour les infirmières et le personnel. Il y a donc maintenant 100 personnes formées dans tout le pays qui ont appris la langue des signes et il compte continuer sur cette voix. Donc, il y a eu au moins une chose positive dans le secteur privé.
Afrique. De la nécessité de l’officialisation de la langue des signes en Afrique.
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