Ce jeudi, dans le nord de la Turquie, à Karabük, les audiences du procès sur le meurtre de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga ont repris. Etudiante gabonaise de 17 ans dont le corps avait été retrouvée dans une rivière en mars 2023.
A cette cinquième audiences du procès de la mort de « Dina », aucun avancement dans les faits. La famille de « Dina » et les avocats reprochent aux juges, tout comme aux enquêteurs de ne pas s’intéresser aux faits survenus avant que la victime, la jeune gabonaise de 17 ans ne quitte son immeuble en fuite, courant pieds nus et en pleine nuit, comme le montre les images de vidéosurveillance.
Jusqu’ici, un seul suspect de l’affaire, un homme de 55 ans, actuellement emprisonné, poursuivi « pour assassinat et agression sexuelle », nie tout rôle dans la mort de « Dina » avouant avoir seulement voulu « aider » la jeune gabonaise en la prenant dans sa voiture. La mère de la jeune fille atteste avoir reçu des plaintes de racisme dont sa fille « Dina » disait être victime peu avant sa mort et voudrait quitter au plus vite Karabük. Ces propos n’ont pas plu aux juges qui accusent la famille de ternir l’image de Karabük en soutenant qu’il n’y avait « pas de racisme en Turquie ».
De nombreuses zones d’ombre demeurent toujours sans lumière dans cette affaire. C’est le énième corps d’une étudiante gabonaise retrouvé sans vie dans une rivière au Canada « Alexandra » qui aurait ramené cette affaire sur table. La famille demande à ce que justice soit faite.
La Rédaction

