Joseph Koamy Gomado, ancien cadre de l’Alliance Nationale pour le changement (ANC) et maire de Golfe 1 est plus déterminé à poursuivre sa mission dans le nouveau gouvernement, malgré les nombreuses polémiques autour de sa récente nomination dans le gouvernement de transition et de son exclusion définitive du parti ANC.
Accusé de trahison politique pour avoir accepté un poste ministériel dans le nouveau gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé, le ministre de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Joseph Koamy Gomado a exprimé son indifférence vis-à-vis de son exclusion de l’ANC. Il affirme que cela n’affecte en rien son engagement pour le développement du pays.
« Je n’ai pas le temps à perdre » a-t-il déclaré sans détour lors d’une intervention mardi
3 septembre sur une radio locale. « Le plus important pour moi, c’est de travailler pour le développement de mon pays », a ajouté le ministre Gomado.
Dans le cadre de l’accomplissement de sa mission au sein de l’exécutif, le ministre Gomado a pris par la célébration de la fête Épé-Ékpé chez les Guin-Mina le jeudi 29 août à Glidji Kpodzi. Ce 31 août ce fut le tour de Vogan où le digne fils de Bè qui ne peut se passer de sa culture ni de celles des autres a délivré un message à la population de la préfecture de Vo lors de la 38e fête Adzinukuza.
« Vous vous devez non seulement de protéger cet héritage, mais aussi de le transmettre aux générations futures en vue de sa sauvegarde. C’est pourquoi, je voudrais vous exhorter à faire de cette fête et de riche patrimoine culturel qui y est associé un véritable pilier susceptible de stimuler la créativité, de développer le tourisme et de booster l’économie locale et par ricochet celle de la nation toute entière », a déclaré le ministre Joseph Koamy GOMADO affectueusement appelé « Miabé Maire » par ses frères et sœurs du Grand Lomé.
L’ancien candidat aux législatives du 29 avril dernier a également rappelé que les divergences politiques ne doivent pas constituer un frein au progrès du pays. « Les diversités partisanes peuvent exister, mais quand il s’agit du développement du Togo, chacun doit apporter sa contribution. »
La Rédaction