L’Alliance nationale pour le Changement (ANC) a récemment publié un communiqué officiel en réaction à la nomination de Joseph Koamy Gloékpo GOMADO, membre du Bureau national de l’ANC et Maire de la Commune du Golfe 1, au poste de ministre de l’Aménagement et du Développement des Territoires dans le nouveau gouvernement. Cette nomination, annoncée le 20 août 2024, a provoqué des réactions au sein du parti d’opposition, qui a décidé de suspendre M. GOMADO de toutes ses fonctions fédérales et centrales.
Dans son communiqué, l’ANC a clairement exprimé qu’elle n’était en aucune manière associée à cette nomination, la qualifiant d’initiative personnelle de M. GOMADO. Le parti a condamné fermement son comportement, en parlant de trahison et en indiquant que l’intéressé avait succombé aux « chants des sirènes » du régime en place. En tournant le dos à ses engagements envers l’ANC, M. GOMADO a commis « une faute lourde, passible de sanctions », justifiant ainsi l’ouverture d’une procédure disciplinaire qui pourrait aboutir à son exclusion définitive du parti.
L’ANC a saisi cette occasion pour exhorter ses militants à rester vigilants face aux manœuvres du parti au pouvoir, qu’elle accuse de tenter « de détruire l’ANC et de dissoudre l’opposition politique togolaise ». Le parti a réaffirmé son engagement à lutter pour l’alternance et le changement démocratique au Togo, dénonçant les pratiques de corruption, de débauchage et de violations des lois qui, selon lui, caractérisent le régime actuel.
L’ANC appelle à une mobilisation générale des populations militantes pour dire « non ça ne passe plus ! Ils ne passeront pas ! NO PASARAN ! Il est temps de sonner la révolte contre les impostures et les forfaitures du régime RPT-UNIR ! » qui, selon lui, privilégie les intérêts individuels au détriment du développement national.
La Rédaction