Avec l’arrivée de 2025, une question urgente se pose : le réchauffement climatique va-t-il continuer de peser lourdement sur la santé humaine cette année ? Si les effets de ce phénomène mondial sont déjà bien connus, ils se manifestent de manière encore plus pressante, notamment à travers l’aggravation des maladies respiratoires, cardiovasculaires et infectieuses.
Une pression croissante sur les systèmes de santé
Les experts sont unanimes : les phénomènes climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations, sont en forte augmentation. Selon une étude menée par le Le Monde, les décès dus à la chaleur chez les plus de 65 ans ont connu une augmentation vertigineuse de 167 % depuis les années 1990. Cette situation soulève des inquiétudes concernant la capacité des systèmes de santé à faire face à une telle pression.
À l’échelle mondiale, la propagation de maladies infectieuses est une autre conséquence du changement climatique. Des maladies telles que la dengue ou le paludisme, souvent transmises par des moustiques, voient leur champ d’action s’élargir, notamment avec des températures plus élevées. Le climat, devenu plus chaud et plus instable, devient ainsi un terreau fertile pour la prolifération de ces maladies, augmentant le risque de nouvelles épidémies.
L’air et l’eau, deux ressources vitales en danger
Le réchauffement climatique n’impacte pas seulement la température, mais aussi la qualité de l’air et de l’eau, deux éléments cruciaux pour notre santé. L’augmentation de la pollution atmosphérique accentue les problèmes respiratoires, tandis que l’accès à une eau potable devient un défi dans plusieurs régions du monde, exacerbant ainsi les maladies digestives.
À l’aube de 2025, cette réalité ne peut plus être ignorée. Les experts affirment que pour éviter des conséquences dramatiques, il est impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de promouvoir des modes de vie plus durables et de renforcer les infrastructures sanitaires. L’adaptation des systèmes de santé face à ces nouveaux défis devient une priorité urgente pour l’année à venir.
Une prise de conscience collective ?
La question qui se pose donc pour 2025 est celle de notre résilience face à ces menaces croissantes. Si le réchauffement climatique continue de modifier en profondeur nos conditions de vie, il nous appartient de nous adapter et d’agir rapidement pour minimiser les risques. Après tout, ce n’est qu’en conjuguant efforts individuels et collectifs que nous pourrons préserver la santé des générations futures.
Il est temps de comprendre que les enjeux sanitaires liés au climat ne sont plus un problème du futur, mais une urgence du présent. Le changement commence maintenant.
La Rédaction

