« Les larmes sèchent, mais les racines du cœur demeurent. »
Le deuil, loin d’effacer ceux qui nous quittent, révèle au contraire la profondeur de leurs racines en nous. En Afrique, la mort n’est jamais une fin, mais un passage : l’invisible prolonge la présence.
Origine
Ce proverbe puise dans la sagesse des peuples bantous et mandingues, pour qui la terre, la mémoire et les ancêtres sont liés par une même sève de vie. L’arbre qui tombe devient une offrande aux vivants, nourrissant le sol de leur propre existence.
Signification
Même après la chute visible — la mort —, les liens demeurent, invisibles et forts. La mémoire, l’amour, les enseignements continuent de vivre en silence, comme des racines prêtes à porter d’autres fruits.
Perdre un être cher, c’est voir l’arbre tomber, mais c’est aussi sentir sous ses pas la force secrète des racines, qui nous élèvent, nous soutiennent et parfois nous font grandir plus que jamais.
La Rédaction

