Le jeudi 22 août 2024, Musalia Mudavadi, le Premier ministre kenyan a déclaré que son pays prévoyait de construire sa première centrale nucléaire d’ici 2034.
Le Premier ministre a déclaré qu’au début des années 2030, le gouvernement mettrait également en service un réacteur de recherche dans le cadre d’une initiative qui débutera en 2027 et qui aurait pour objectif premier l’augmentation de la capacité énergétique, et la réduction des émissions de CO2 ainsi que la création d’importantes opportunités d’emploi, stimulant ainsi la croissance économique. « Le Kenya s’est engagé à être un leader dans le domaine de l’énergie propre. Le Kenya s’est concentré sur l’avancement de la technologie nucléaire dans le cadre de la stratégie énergétique durable du Kenya », a déclaré Mudavadi.
Après avoir rencontré William D. Magwood, directeur général de l’Agence pour l’énergie nucléaire (NEA) dans son bureau, Mudavadi a apprécié le mentorat de la NEA auprès des jeunes Kenyans dans les domaines STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Il a souligné l’importance d’une collaboration continue.
Leurs échanges ont porté sur l’avancement de la technologie nucléaire dans le cadre de la stratégie énergétique durable du Kenya, le déploiement de la technologie des petits réacteurs modulaires, l’amélioration de la recherche et le renforcement de la durabilité institutionnelle entre autres.
Mudavadi a déclaré que le gouvernement souhaitait renforcer son partenariat avec la NEA pour atteindre les objectifs à long terme du Kenya en matière d’énergie et de développement. « À mesure que nous avançons, cette collaboration jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre réussie de notre programme d’énergie nucléaire, contribuant à la prospérité et à la durabilité de la nation », a déclaré le Premier ministre.
Notons que le Kenya se prépare à accueillir son second sommet États-Unis–Afrique du 27 au 30 août sur l’énergie nucléaire USANES qui vise à déterminer si le continent est prêt pour cette énergie. Un autre pays d’Afrique subsaharienne, le Burkina Faso a lui aussi fait le choix du nucléaire pour faire face à ses nombreux défis énergétiques. Le géant de l’atome russe Rosatom devrait débuter les travaux de construction de cette centrale atomique au pays des hommes intègres au cours des prochains mois.
La Rédaction