Après Paul Biya au Cameroun, dont la réélection a été marquée par des violences post‑électorales, et alors que la Côte d’Ivoire a vu Alassane Ouattara remporter un quatrième mandat lors de l’élection du 25 octobre 2025, la Guinée se prépare à son tour pour un scrutin présidentiel prévu le 28 décembre 2025.
Le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, qui avait initialement déclaré qu’il ne briguerait pas de mandat après le coup d’État du 5 septembre 2021, s’apprête désormais à annoncer sa candidature pour la présidentielle. Le processus se déroule dans le cadre légal défini par les autorités guinéennes, avec des étapes formelles à respecter.
Conditions légales pour la candidature
La loi électorale guinéenne impose une caution de 900 millions de francs guinéens, soit environ 100 000 euros, pour valider une candidature à la présidence. Le gouvernement a indiqué que cette somme pourrait être apportée par des soutiens de Doumbouya, notamment des associations de femmes, conformément aux règles en vigueur.
Rassemblements organisés
Le 30 octobre, plusieurs manifestations sont prévues à travers le pays pour formaliser l’annonce de la candidature de Doumbouya. Selon différentes sources, des membres des forces de sécurité, enseignants et fonctionnaires ont été mobilisés pour participer à ces rassemblements en civil.
Précédents régionaux
Des pratiques similaires de mobilisation encadrée ont été observées dans d’autres pays de la région, notamment au Cameroun et en Côte d’Ivoire, où des soutiens populaires ont été organisés pour certains candidats.
Prochaines étapes
L’annonce officielle de la candidature de Mamadi Doumbouya et le dépôt des documents légaux seront suivis par la Commission électorale nationale, conformément à la loi. Les préparatifs pour le scrutin se poursuivent, et les candidats devront respecter les procédures établies pour valider leur participation.
La Rédaction

