Un scandale inédit secoue actuellement la Guinée équatoriale, impliquant Baltasar Ebang Engonga, surnommé Bello, directeur de l’administration fiscale et membre influent de l’élite politique du pays. Tout a commencé lorsque des vidéos compromettantes le montrant dans des situations intimes avec des femmes ont fuité sur les réseaux sociaux. Certaines de ces séquences auraient même été filmées dans son bureau officiel, avec le drapeau de la Guinée équatoriale en arrière-plan, amplifiant la dimension politique et symbolique de l’affaire.
Ces vidéos ont choqué l’opinion publique et ébranlé les cercles politiques, car elles ne concernent pas seulement la vie privée de l’un des hauts fonctionnaires, mais pourraient aussi révéler des implications plus profondes concernant l’usage des ressources publiques. Le fait que les femmes apparaissant dans les vidéos seraient liées à d’autres responsables politiques – épouses ou filles de ministres et de dignitaires – ajoute un aspect encore plus sensible et personnel à ce scandale .
Le gouvernement a pris la décision d’ouvrir une enquête sur cette affaire, soulignant sa gravité et l’impact potentiel sur l’image du régime. Cette situation expose les tensions internes au sein du pouvoir équato-guinéen, et l’incident vient alimenter un climat déjà marqué par des soupçons de corruption et de mauvaise gestion .
Conséquences possibles
Ce scandale pourrait fragiliser davantage l’autorité des figures politiques en Guinée équatoriale et raviver les critiques sur l’éthique au sein des dirigeants. L’affaire, en plus de son caractère sensationnel, illustre les dangers pour les hauts responsables d’une gestion négligente de leur vie personnelle lorsqu’elle se mêle aux symboles de l’État.
Cette affaire est symptomatique des failles profondes au sein de la gouvernance équato-guinéenne. L’incapacité à maintenir une ligne stricte entre vie privée et fonction publique, ainsi que l’usage potentiellement abusif de moyens étatiques pour des fins personnelles, révèlent une gouvernance entachée d’inconvenance et de contradictions. Cela alimente le scepticisme sur la capacité des dirigeants à garantir une gestion transparente et responsable, et démontre l’urgence de réformes pour restaurer la confiance publique dans les institutions nationales.
La Rédaction

