À travers une tournée qui a débuté ce mercredi 28 août par Berlin, le nouveau premier ministre britannique Keir Starmer veut œuvrer à un rapprochement de son pays avec l’Union européenne. Sans remettre en cause le Brexit, une signature prochaine d’un traité de coopération avec l’Allemagne est imminente.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est voulu résolument positif aux côtés d’Olaf Scholz. Les deux chefs de gouvernement sociaux-démocrates veulent relancer leurs relations bilatérales après le Brexit. Un traité de coopération « ambitieux » entre les deux pays doit être signé d’ici la fin de l’année. Présenté comme « la chance d’une génération » par Keir Starmer, il doit resserrer les liens entre les deux pays dans différents domaines comme le commerce, la défense, les technologies ou la lutte contre l’immigration illégale.
L’accord en préparation avec l’Allemagne, deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, est « une chance de créer des emplois ici et au Royaume-Uni » et de « fournir le bien le plus précieux à nos deux pays, la croissance économique », selon le dirigeant britannique. Olaf Scholz a salué cette initiative et a affirmé vouloir saisir la main tendue par Londres. « Nous voulons renforcer le pilier européen de l’Otan », a souligné le chancelier.
Dès le mois de juillet 2024, deux semaines après son élection, le Premier ministre britannique, qui accueillait un sommet de la communauté politique européenne en Angleterre, avait promis que le Royaume-Uni serait « un ami et un partenaire » pour les pays de l’UE. Keir Starmer s’est engagé à rétablir une relation de confiance avec ses alliés européens et souhaite notamment négocier un nouveau pacte de sécurité et un meilleur accord commercial avec les 27 pays membres de l’UE.
Au-delà de l’Allemagne, qui est deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni, le nouveau Premier ministre britannique souhaite un rapprochement de son pays avec l’Union européenne. « Cela ne signifie pas que le Brexit est remis en cause ou que nous réintégrons le marché unique ou l’union douanière », a bien précisé Keir Starmer.
La Rédaction