Un nouveau scandale éclate autour de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram. Dix-neuf membres du Congrès des États-Unis ont adressé une lettre directement à Mark Zuckerberg, PDG de Meta, exprimant leur profonde préoccupation concernant la diffusion de publicités pour des drogues dures telles que l’ecstasy et la cocaïne sur les plateformes de l’entreprise.
Les législateurs accusent Meta de manquer à ses responsabilités sociales et de ne pas respecter ses propres directives communautaires. « Meta semble continuer à échapper à ses obligations et à défier ses propres règles », affirment-ils. Ce qui choque particulièrement les élus, c’est que ces publicités n’étaient pas le fait d’utilisateurs agissant sur le dark web ou dans des groupes privés, mais qu’elles avaient été approuvées et monétisées par Meta. Selon les législateurs, de nombreuses annonces contenaient des références explicites à des substances illégales dans leurs titres, descriptions, images, et même dans les noms des comptes annonceurs.
Ces contenus ont été découverts par des chercheurs et des journalistes du Wall Street Journal et du Tech Transparency Project en explorant la bibliothèque publicitaire de Meta. Pourtant, ils semblent avoir échappé aux mécanismes de détection interne de l’entreprise ou avoir été ignorés.
La lettre se conclut par une demande précise d’informations sur les mesures prises par Meta pour empêcher la diffusion de publicités illégales, ainsi que des détails sur le nombre de fois où ces publicités ont été visionnées. Meta a jusqu’au 6 septembre pour répondre aux préoccupations des élus. Un porte-parole de l’entreprise a déjà réagi, affirmant que Meta rejette chaque année des centaines de milliers de publicités de ce type.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la capacité de Meta à contrôler les contenus diffusés sur ses plateformes et à garantir un environnement sécurisé pour ses utilisateurs.
La Rédaction