Après plusieurs mois d’intersession, les députés togolais s’apprêtent à reprendre le chemin de l’hémicycle. La session budgétaire, prévue pour le 7 octobre, marquera un moment clé de la vie institutionnelle, où rigueur financière et vision nationale devront aller de pair.
Une session à fort enjeu pour les finances publiques
La représentation nationale fera sa rentrée officielle le 7 octobre 2025, avec l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année, traditionnellement dédiée à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Ce texte, essentiel pour la planification économique du pays, fixera les priorités de la politique publique dans un contexte marqué par la recherche d’efficacité budgétaire et de transparence dans la gestion des ressources de l’État.
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Dans un message adressé à ses collègues le 29 septembre, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a invité les députés à faire preuve de “disponibilité, de rigueur et de visibilité pour la continuité du travail républicain”. Un appel à la mobilisation collective, alors que la Cinquième République poursuit la consolidation de ses institutions et l’harmonisation de ses pratiques parlementaires.
Une première session dense et structurante
La session précédente, clôturée fin juin, avait déjà donné le ton d’une législature active. Elle avait notamment été marquée par la désignation du président du Conseil, l’élection du Président de la République lors du congrès avec le Sénat, ainsi que par plusieurs séminaires de travail et initiatives diplomatiques ayant renforcé le rayonnement du Togo à l’étranger.
Ces différents temps forts ont mis en évidence la montée en puissance d’un Parlement davantage impliqué dans le suivi des politiques publiques et dans la diplomatie parlementaire, au service d’une meilleure gouvernance.
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Une rentrée décisive pour la Cinquième République
La session budgétaire qui s’ouvre ne se limitera pas à un exercice technique de répartition des crédits. Elle constituera une épreuve de maturité politique et institutionnelle, où le débat parlementaire devra conjuguer responsabilité, cohérence et vision nationale.
Au-delà des chiffres, c’est la philosophie de la dépense publique et la capacité de l’Assemblée à incarner la voix du citoyen qui seront au cœur de cette rentrée. Une manière pour le Togo de réaffirmer que la responsabilité budgétaire est, plus que jamais, un pilier de la gouvernance républicaine.
La Rédaction

