Défini comme troisième escale de sa longue tournée en Asie-Pacifique, le pape François est arrivé lundi 9 septembre à Djili, capitale de l’état Timor oriental.
Le pape François a été accueilli par le Président José Ramos-Horta à l’aéroport. Son premier discours prononcé au palais présidentiel a mis en lumière une tolérance zéro contre les abus sexuels dans l’Église puis ensuite exhorter à « agir de manière responsable pour prévenir tout type d’abus » contre les « enfants et adolescents ». Il faisait ainsi référence aux scandales de pédocriminalité dans l’Église de ce pays à 98 % catholique.
Pour rappel, la dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne. Monseigneur Belo, Lauréat du prix Nobel 1996 pour son rôle dans l’indépendance, a entre temps été accusé d’avoir commis des violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d’années, ce qui lui a valu d’être secrètement sanctionné par le Vatican en 2020.
Notons que le pape François dans sa quête de lutte contre les abus sexuels a promis dans son discours, une tolérance zéro. Toutefois, il n’a aucunement mentionné des excuses à l’endroit des victimes. Notons quand même qu’il devra s’exprimer devant le clergé du pays ce mardi 10 septembre.
La Rédaction