Le Tchad fait face à des inondations d’une grande ampleur depuis la fin du mois de juillet. La montée des eaux a causé la mort d’au moins 145 personnes et touché près d’un million d’habitants à travers les 23 provinces du pays. Plus de 250 000 hectares de champs ont aussi été engloutis.
Depuis la fin du mois de juillet, des pluies diluviennes qui s’abattent sur ce pays du Sahel et d’Afrique centrale ont provoqué des inondations dans toutes les 23 provinces du Tchad. Le mercredi 28 août 2024, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a indiqué dans un rapport, le décès de 145 personnes à la suite des intempéries. Plus de 250 000 hectares de champs ont été engloutis. Aussi, plus de 70 000 maisons détruites et 29 000 têtes de bétail emportées.
« Selon les autorités tchadiennes et les partenaires humanitaires de l’ONU, plus de 964 000 personnes (soit 166 000 ménages) sont affectées par ces inondations du 25 août 2024 » a détaillé l’OCHA dans son dernier rapport sur la situation humanitaire au Tchad.
Une situation qui fait craindre le pire au coordonnateur du système des Nations Unies au Tchad, François-Xavier Batalingaya, qui n’a pas caché ses inquiétudes au micro de Rfi. « Nous sommes très inquiets que ça devienne une crise humanitaire grave », déclare-t-il. Selon lui, la montée des eaux pourrait s’intensifier d’ici à la fin du mois de septembre, avec le risque que les fleuves Chari et Logone débordent encore davantage. « On nous parle de 1 700 000 à 2 000 000 de personnes qui seront probablement affectées », précise-t-il.
Les pays comme le Nigeria, le Soudan, le Cameroun et le Kenya cette année ont été victime des inondations à cause du changement climatique.
La Rédaction