Les discussions autour d’un possible cessez-le-feu au soudan sont ouvertes ce mercredi 14 août 2024 sous l’égide des États-Unis, à Genève en Suisse, malgré le boycotte de l’armée au pouvoir dans le pays.
Le dimanche 11 août 2024, le gouvernement soudanais a annoncé la fin des consultations de Djeddah sans accord sur la participation de la délégation soudanaise aux négociations de Genève. Le lundi 12 août le commandant de la RSF, le général de corps d’armée Mohamed Hamdan Dagolo a exhorté l’armée soudanaise à participer aux pourparlers de Genève. Mais le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhan a réaffirmé le même jour que l’armée ne participerait à aucune initiative de paix qui ne garantirait pas la mise en œuvre des dispositions stipulées dans la déclaration de Djeddah de mai 2023.
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello explique qu’avec l’absence du gouvernement « il ne pourra pas y avoir de médiation formelle, mais nous irons de l’avant » avec cet événement. Il ajoute « Nous continuons à nous concentrer sur les éléments internationaux et techniques ».
L’envoyé américain a indiqué ce lundi que ce nouveau cycle de négociations s’inscrit dans la continuité des discussions de Djeddah et pourrait durer jusqu’à 10 jours. Il n’a pas indiqué le lieu des négociations pour raison sécuritaire. La Suisse et l’Arabie Saoudite sont les organisatrices des négociations sous l’observation de l’ONU, l’UA, de l’Égypte et des Émirats arabes unis.
Le 23 juillet, Washington a invité les Forces armées soudanaises et les Forces de Soutien Rapide à participer aux prochains pourparlers. Les Forces de soutien Rapide ont réaffirmé leur présence « inconditionnelle » à ces discussions qui auront lieu en présence de l’UA, de l’Égypte ou des Émirats arabes unis.
La Rédaction