Le 9 juillet, Dakar a réuni une conférence internationale majeure organisée par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP). Face à la dégradation rapide de la situation à Jérusalem-Est, les participants ont lancé un appel solennel pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international et la solution à deux États.
Dans un contexte humanitaire alarmant marqué par des violences et des déplacements forcés, l’ambassadeur Samir Bakr Diab, secrétaire général adjoint de l’OCI, a dénoncé ce qu’il qualifie de « crimes de génocide » à Gaza, rappelant que Jérusalem-Al-Quds reste la capitale légitime de l’État palestinien, occupée illégalement depuis 1967.
Barrie Freeman, représentante spéciale adjointe de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, a réaffirmé que « le statut de Jérusalem ne peut être modifié unilatéralement », qualifiant l’occupation israélienne d’« illégale », conformément à l’avis rendu par la Cour internationale de justice en juillet 2024.
Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a souligné le rôle historique du Sénégal dans la promotion de la paix et la justice internationale : « Nous appelons à la justice, pas à la haine. Jérusalem doit rester un patrimoine universel, ouvert à tous. »
La conférence a rassemblé des délégations de Palestine, Cuba, Namibie, Malaisie, Indonésie, Nicaragua, ainsi que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’objectif est de coordonner les efforts politiques et humanitaires en amont de la Conférence internationale de haut niveau, qui sera coprésidée par la France et l’Arabie Saoudite.
Au cœur des discussions, la mise en œuvre des résolutions internationales, notamment la résolution ES 10-24 de l’Assemblée générale des Nations Unies, visant à promouvoir une paix globale, durable et juste. Face à l’impunité persistante, les participants ont appelé à une action internationale forte pour garantir le respect du droit humanitaire et la protection des droits fondamentaux du peuple palestinien.
Les États membres ont également réaffirmé leur volonté d’avancer vers la reconnaissance officielle de l’État de Palestine et son adhésion aux Nations Unies, dans le but de garantir un avenir pacifique fondé sur la coexistence de deux États souverains.
La Rédaction

