L’Égypte a réagi vivement à la décision d’Israël de couper l’approvisionnement en électricité de Gaza, un geste qu’elle considère comme une violation manifeste du droit international humanitaire. Ce geste survient dans un contexte déjà extrêmement tendu, où le territoire palestinien, ravagé par plus de 15 mois de guerre, peine à faire face aux besoins fondamentaux de sa population.
Dimanche dernier, Israël a coupé l’unique ligne électrique encore fonctionnelle entre Gaza et son territoire, accentuant ainsi la souffrance des civils dans cette enclave déjà en crise. Cette coupure fait partie de la stratégie israélienne pour exercer une pression maximale sur le Hamas, en vue de négociations sur la prolongation de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier dernier.
Dans un communiqué officiel, le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a dénoncé cette action, la qualifiant de « nouvelle violation du droit international humanitaire ». L’Égypte a également exprimé son rejet catégorique des « politiques de punition collective menées par Israël », soulignant que ces actions, telles que la suspension de l’aide humanitaire, ne font qu’aggraver la situation déjà catastrophique à Gaza.
L’Égypte, qui joue un rôle clé de médiateur entre Israël et le Hamas, a appelé la communauté internationale à intervenir de manière urgente pour mettre fin à ce genre de violations. Alors que des négociations indirectes sont prévues à Doha, au Qatar, pour discuter des modalités de la prolongation de la trêve, le pays réaffirme sa volonté de protéger les civils et de favoriser une solution diplomatique durable.
Depuis l’attaque dévastatrice du Hamas contre Israël en octobre 2023, les médiateurs – dont l’Égypte, le Qatar et les États-Unis – ont œuvré pour maintenir une trêve fragile. Toutefois, à mesure que les tensions montent, la situation humanitaire à Gaza devient de plus en plus insoutenable, et les appels à l’action internationale se multiplient. L’Égypte, fidèle à son rôle de modérateur, continue de pousser pour un cessez-le-feu durable et une amélioration immédiate des conditions de vie des Gazaouis.
La Rédaction