Budapest, la capitale hongroise, a accueilli en fin de semaine une réunion informelle des ministres de l’Économie et des Finances de l’Union européenne (UE) consacrée aux sujets du vieillissement démographique de la population. À cette réunion ont été convié les banquiers centraux afin de débattre sur l’immigration ainsi que la diminution de la population en âge de travailler.
Selon le rapport Bruegel, un groupe de réflexion belge, en l’absence d’immigration nette, le nombre de personnes en âge de travailler – entre 20 et 64 ans – en Europe diminuera d’environ un cinquième, passant de 264 millions actuellement à 207 millions en 2050.
Même si l’Union européenne, qui compte 450 millions d’habitants, acceptait un peu plus d’un million d’immigrés par an – ce qui correspond à peu près à la moyenne de la période 2016-2020 – cela compenserait moins de la moitié du déclin de la population en âge de travailler, selon Bruegel.
D’autres actions possibles pour atténuer l’impact du vieillissement de la population incluent une meilleure gestion des coûts des soins de santé et des soins de longue durée, ainsi qu’une réforme des systèmes de retraite et de santé, selon les documents en cours de discussion.
Selon le rapport 2024 sur le vieillissement de la Commission européenne, pour 10 personnes inactives de plus de 65 ans, il n’y aura plus que 14 personnes employées en 2070, contre 22 en 2022.
La Rédaction

