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La drépanocytose, maladie génétique encore peu connue du grand public, est pourtant l’une des plus meurtrières en Afrique subsaharienne. Au Togo, elle concerne directement des centaines de milliers de personnes. Face à son impact sanitaire et social, les autorités togolaises ont décidé de réagir fermement : à partir de 2025, la prise en charge médicale des patients drépanocytaires est désormais gratuite sur l’ensemble du territoire.
Une maladie héréditaire aux conséquences graves
La drépanocytose est causée par une anomalie de l’hémoglobine, cette protéine essentielle au transport de l’oxygène dans le sang. Chez les personnes atteintes, les globules rouges prennent une forme de faucille, ce qui entraîne des douleurs intenses, des infections à répétition et des complications parfois mortelles. Les enfants sont les premières victimes : sans traitement, près d’un sur deux meurt avant l’âge de cinq ans.
Un virage sanitaire décisif
Face à l’ampleur du défi, le ministère togolais de la Santé a lancé une politique de prise en charge gratuite incluant le dépistage néonatal, les soins médicaux et la sensibilisation. L’objectif est clair : détecter la maladie dès la naissance et améliorer les chances de survie des enfants malades.
Déjà, plus de 50 000 nouveau-nés ont été testés cette année, et les chiffres confirment l’urgence : environ 2 % d’entre eux présentent une forme grave de la maladie. Grâce à un traitement anticipé, les complications peuvent être évitées et la qualité de vie sensiblement améliorée.
Un modèle régional de solidarité sanitaire
Au-delà du geste médical, la gratuité des soins envoie un message fort : la lutte contre la drépanocytose est aussi un combat pour l’équité. Cette avancée est saluée par les professionnels de santé comme un tournant dans les politiques publiques africaines. En rendant les traitements accessibles à tous, le Togo espère réduire durablement la mortalité infantile et inspirer d’autres pays à adopter des mesures similaires.
La Rédaction

