Le 1er novembre dernier, au large des îles Comores, un bateau transportant des migrants a été volontairement chaviré par des passeurs, entraînant la mort tragique de 25 personnes, dont quatre enfants. Cet incident, le troisième en quelques mois, met en lumière les dangers terribles que courent les migrants en quête d’un avenir plus sûr à Mayotte, une île voisine sous administration française.
Aujourd’hui, plus d’une semaine après ce drame, l’indignation reste vive. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cinq survivants ont été secourus le 2 novembre par des pêcheurs locaux, témoins des risques effrayants que ces traversées comportent. Ces derniers, souvent premiers sur les lieux de telles tragédies, jouent un rôle crucial dans le sauvetage de vies humaines face à l’inertie des passeurs, qui mettent impitoyablement la vie de leurs passagers en péril pour des profits.
Alors que l’archipel comorien demeure déchiré entre la misère et l’espoir d’un futur meilleur à Mayotte, cette tragédie alimente la pression pour une réponse plus forte des autorités et de la communauté internationale. Des voix s’élèvent pour condamner l’absence de régulation de ces traversées mortelles et réclamer des actions urgentes afin d’enrayer ce commerce humain inhumain, qui ne cesse de transformer les côtes comoriennes en lieux de désespoir et de mort.
La Rédaction

