Au Burkina Faso, l’apparence capillaire des élèves sera désormais strictement encadrée. Un arrêté conjoint, signé récemment par les ministres de l’Enseignement de base et de l’Enseignement secondaire, impose une coiffure uniforme à tous les apprenants du pays, qu’ils soient dans le public ou le privé.
Une coupe réglementée pour tous
À compter du troisième trimestre de l’année scolaire en cours, tous les élèves, filles et garçons, devront adopter une coiffure réglementée. Selon le texte, cette coiffure consiste en « une coupe de cheveux à ras, simple et sans embellissement ni fantaisies quelconques ». Une légère tolérance est accordée aux filles, qui pourront porter « des tresses et des nattes de cheveux naturels sans mèches ni extensions ».
Des sanctions en cas de non-respect
L’application de cette règle ne laissera aucune place à la négociation. Tout élève ne respectant pas ces directives s’expose à un renvoi immédiat de son établissement. L’arrêté précise même qu’un apprenant dont la coiffure est jugée non conforme « ne peut accéder à la cour de la structure éducative ». Les directeurs d’écoles, ainsi que les autorités éducatives régionales et provinciales, auront la charge d’en assurer l’application stricte.
Une tendance en Afrique
Cette décision s’inscrit dans un mouvement plus large observé dans plusieurs pays africains, où l’uniformisation vestimentaire et capillaire est considérée comme un levier de discipline et d’ordre dans les écoles. Pour les autorités burkinabè, cette mesure vise non seulement à harmoniser l’apparence des élèves, mais aussi à renforcer l’égalité et la rigueur dans le système éducatif.
La Rédaction

