Un meeting est prévu le 18 août 2024 à Agoè, organisé par certaines organisations de la société civile (OSC) et certains partis politiques qui s’opposent aux récentes modifications constitutionnelles au Togo. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation plus large contre le changement de constitution et l’instauration d’une 5e République.
Le meeting du 18 août est une réponse directe à ces changements. Les OSC et partis politiques regroupés sous le mouvement « Touche Pas à ma Constitution », appellent tous les citoyens à se joindre à cette mobilisation pour défendre la démocratie et la constitutionnalité. Ce rassemblement fait partie des nombreuses initiatives que le Front adopte afin d’atteindre ses objectifs.
Il est à rappeler qu’avant ce meeting, un sit-in a été prévu le 9 août 2024 devant la Cour constitutionnelle pour contester les modifications. Cette action a été annoncée par le même Front, qui a également informé les autorités de son intention de manifester dans le respect des lois régissant la liberté de réunion au Togo. Ces initiatives visent à faire entendre la voix des citoyens et à rejeter les modifications jugées injustes.
Le passage d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire, où le président de la République et le président du Conseil des ministres seront élus par l’Assemblée nationale, et non plus directement par le peuple, continue de susciter des réactions dans les rangs de l’opposition. Les organisateurs des prochaines manifestations soulignent que la constitution ne doit pas être manipulée à des fins politiques et qu’elle représente le socle de la République togolaise. Dans un communiqué, ils ont déclaré : « Notre Constitution n’est pas un jouet entre les mains du pouvoir ».
La communauté internationale et la population togolaise suivent de près ces événements, avec les OSC qui espèrent mobiliser un large soutien pour faire face aux changements constitutionnels qu’elles considèrent comme frauduleux. Il faut noter tout de même que depuis le changement de la constitution les appels à manifester qui se suivent et ne se ressemblent pas peine a mobiliser les foules comme espérer par les organisateurs.
La Rédaction