Le docteur André Bedekelabou, vétérinaire, rappelle la nécessité de surveiller 14 maladies animales transmissibles qui ont été identifiées comme prioritaires et classées en deux Catégories : celles qui nécessitent une déclaration immédiate et celles qui nécessitent une surveillance régulière et des rapports mensuels.
Le Togo lutte contre certaines maladies animales transmissibles prioritaires. Ces maladies nécessitent des attentions particulières et une surveillance constante pour éviter de graves conséquences sur la population.
Selon le vétérinaire André, elles sont classées en deux catégories. « Pour certaines maladies, la transmission par morsure animale représente un risque élevé, ce qui justifie une déclaration immédiate pour chaque cas détecté, » a-t-il expliqué.
- Les maladies à déclaration immédiate
Dans cette catégorie on note : - La rage, une maladie très dangereuse pour la santé humaine et qui est transmise par morsure animale. Elle doit être sérieusement surveillée.
- Le charbon bactérien, une maladie qui peut être contaminée par les animaux ainsi que les hommes. Elle entraine la mort et la perte de troupeaux ou de volailles ;
- La peste des petits ruminants (PPR) et la peste porcine africaine (PPA est des maladies virales redoutables pour les éleveurs.
Le docteur précise que « leur impact économique est tel que des mesures de contrôle immédiates et une surveillance rigoureuse sont indispensables ». - Les maladies à déclaration obligatoire
Il s’agit des maladies qui nécessitent une surveillance importante et des rapports mensuels : la tuberculose bovine qui est une maladie chronique des bovins. On a également la brucellose qui affecte particulièrement les ruminants, elle nécessite des rapports réguliers. La fièvre aphteuse est une maladie virale hautement contagieuse et qui mérite aussi une attention spéciale.
Pour éviter les épidémies et protéger les éleveurs, le Togo prend à cœur la surveillance des maladies animales. Les défis sanitaires du Togo sont l’apparition de la cysticercose et les fièvres hémorragiques. Elles sont en tête de liste dans le cadre de l’initiative « ’One Health ». Une raison de plus pour former régulièrement les agents de santé animale.
La Rédaction