Le 28 mars 2025, l’Assemblée nationale togolaise a adopté à l’unanimité un projet de loi relatif au renseignement, dans un contexte régional marqué par l’essor de groupes terroristes et l’intensification des cyberattaques. Ce projet législatif s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer l’architecture de sécurité nationale tout en préservant les droits fondamentaux des citoyens.
Ce texte ambitionne de créer un cadre juridique solide pour la gestion des activités de renseignement, avec pour objectif la protection des intérêts vitaux du Togo, en particulier face aux menaces croissantes. Selon les autorités, cette loi permet de répondre aux défis sécuritaires actuels sans compromettre les principes démocratiques. En effet, l’un des aspects clés de ce projet est de garantir un équilibre entre la protection des citoyens et le respect des libertés individuelles.
Le gouvernement togolais, par ce projet de loi, affirme sa volonté de maintenir une sécurité optimale, tout en consolidant la souveraineté nationale. « Il s’agit de renforcer notre capacité à anticiper et à contrer les dangers qui pèsent sur notre pays », a précisé un communiqué officiel. Cette législation s’inscrit dans un besoin pressant de mieux encadrer la lutte contre les menaces transnationales qui, notamment dans le nord du Togo, ont déjà conduit à des attaques jihadistes ces dernières années.
Les autorités togolaises insistent sur le fait que ce projet de loi ne se contentera pas de répondre aux menaces extérieures, mais qu’il vise aussi à être un outil préventif face aux risques internes. Ainsi, la volonté de renforcer la sécurité nationale ne doit en aucun cas empiéter sur les libertés publiques, un principe clairement inscrit dans le texte voté.
Dans cette démarche, le Togo s’affirme comme un acteur clé dans la lutte contre les menaces sécuritaires qui déstabilisent la région sahélienne. Mais en même temps, il réaffirme son engagement envers la protection des droits humains, veillant à ce que la lutte contre la violence et le terrorisme se mène dans le respect des principes fondamentaux de justice et de liberté.
La Rédaction

