L’Union européenne alerte sur les dangers d’une division du Soudan face à l’annonce des Forces de soutien rapide (RSF) de former un gouvernement parallèle.
Une menace pour l’unité du pays
Dans un communiqué publié récemment, l’UE a réaffirmé son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan. Selon Bruxelles, la création d’un gouvernement rival par les RSF pourrait non seulement aggraver la crise actuelle, mais aussi accélérer une partition du pays. Une telle démarche compromettrait également les aspirations démocratiques du peuple soudanais, qui réclame une transition inclusive et menée par des civils.
Un conflit meurtrier qui dure
Depuis avril 2023, le Soudan est ravagé par une guerre sanglante opposant l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux Forces de soutien rapide de Mohamed Hamdan Dagalo. Cette lutte acharnée pour le pouvoir a déjà causé des milliers de morts et contraint des millions de personnes à fuir, à l’intérieur du pays comme à l’étranger. Des organisations internationales dénoncent régulièrement les crimes commis par les deux camps contre la population civile.
L’UE appelle à la fin des répressions
Dans son communiqué, l’Union européenne a également condamné le harcèlement des membres de la société civile et la restriction de l’espace civique au Soudan. Elle a rappelé que son régime de sanctions vise les individus et entités responsables de bloquer le processus de transition politique.
Alors que la situation continue de se détériorer, la communauté internationale reste en alerte face aux risques d’un éclatement du Soudan et aux souffrances de sa population.
La Rédaction