L’horreur a frappé le village de Maiba, en République démocratique du Congo (RDC). Plus de 70 corps sans vie, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été découverts dans une église transformée en tombeau. Enlevées quelques jours plus tôt, les victimes ont été ligotées avant d’être décapitées à l’arme blanche.
Un massacre d’une barbarie indicible
C’est une scène insoutenable qui s’est dévoilée aux habitants de Maiba ce 15 février. Derrière les murs de l’église locale, le sol était jonché de cadavres mutilés. Trois jours plus tôt, ces victimes avaient été arrachées à leurs foyers par un groupe armé qui les a exécutées avec une cruauté sans nom.
Le territoire de Lubero, niché dans les montagnes du Nord-Kivu, est un champ de bataille où les civils sont pris au piège d’une guerre qui ne dit pas son nom. Les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe islamiste affilié à l’État islamique, sont pointées du doigt, tout comme d’autres milices qui terrorisent la région depuis des mois.
Silence, impuissance et appels à l’action
Ce nouveau carnage soulève une vague d’indignation. La société civile réclame une enquête immédiate et un renforcement de la présence militaire pour enrayer cette spirale de violence. Pourtant, malgré les opérations conjointes entre l’armée congolaise (FARDC) et les forces ougandaises, les massacres se poursuivent.
Dans un pays où la mort est devenue un écho familier, une question demeure : jusqu’à quand les populations du Nord-Kivu devront-elles vivre sous la menace de l’horreur absolue ?
La Rédaction

