« La muerte es un paso, no el final del camino. »
La fin n’est jamais que le début d’autre chose.
Dans une société souvent marquée par la peur de la mort, ce proverbe argentin nous rappelle que le dernier souffle n’est pas un mur, mais une porte. Il porte un regard apaisé et presque philosophique sur ce que d’autres considèrent comme une fin absolue. À travers cette sagesse populaire, c’est toute une culture qui refuse le néant et laisse place à la continuité, au souvenir, ou même à une forme de renaissance.
Origine
Ce proverbe est enraciné dans les traditions populaires d’Argentine, où la mort est perçue avec une certaine familiarité. Dans les régions rurales et andines, les rituels autour de la mort mêlent catholicisme et croyances autochtones. L’idée que l’âme poursuit son chemin au-delà du corps est largement partagée. Ce dicton circule notamment dans les contes oraux et les veillées funèbres, où il est prononcé comme une forme de consolation.
Signification
Dire que la mort est un passage, c’est refuser qu’elle soit une fin. Ce proverbe suggère qu’il existe quelque chose après — que ce soit une vie spirituelle, une mémoire vivante chez les autres, ou une trace que nous laissons derrière nous. Il invite à voir la mort non comme une coupure, mais comme une transition, une continuation sous une autre forme. Cela peut être une croyance religieuse, une philosophie de vie, ou simplement une manière poétique de penser la mémoire.
Ce proverbe nous libère d’une vision anxiogène de la finitude. Il ouvre un chemin vers la paix intérieure, en rappelant que ce que nous sommes ne s’éteint pas avec notre souffle. Dans une époque où la mort est souvent évitée, maquillée ou cachée, cette sagesse populaire nous réconcilie avec elle — non comme une ennemie, mais comme une étape naturelle du grand cycle.
En mémoire du pape François, décédé le 21 avril 2025, fils de l’Argentine et pasteur du monde entier.
La Rédaction

