Un possible accord de cessez-le-feu entre Israël et ses adversaires au nord et au sud pourrait être dévoilé sous peu. Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, acteurs clés de cette initiative diplomatique, seraient sur le point d’annoncer cette avancée majeure. Cependant, la Maison Blanche reste prudente, affirmant que si les discussions sont bien avancées, « rien n’est encore finalisé ».
L’entrée en vigueur de cet accord dépend encore de l’approbation du cabinet de sécurité israélien, qui doit se réunir aujourd’hui pour se prononcer. Une annonce officielle ne serait attendue que mercredi matin, une fois la validation israélienne obtenue et les détails finalisés.
Les raisons stratégiques d’Israël
Selon des responsables israéliens, plusieurs considérations ont conduit à ces pourparlers. Éviter une résolution contraignante au Conseil de sécurité des Nations unies figure parmi les priorités, tant pour le front nord que pour Gaza. En parallèle, l’armée israélienne cherche à alléger la pression sur ses troupes, épuisées par plus d’un an de combats intensifs. Enfin, couper les connexions opérationnelles entre Gaza et le Liban est perçu comme essentiel pour maintenir la sécurité à long terme.
Une trêve sous haute surveillance
L’accord en préparation exclut catégoriquement la libération des prisonniers du Hezbollah détenus par Israël, une condition que ce dernier juge non négociable. Les termes de l’accord permettraient également à Israël de mener des frappes ciblées en cas de transfert d’armes ou de constructions jugées menaçantes.
Sur le terrain, l’armée israélienne estime avoir détruit 70 % des capacités en roquettes du Hezbollah et neutralisé 3 500 combattants depuis le début des hostilités. Malgré ces avancées militaires, le retour des habitants dans les zones proches de la frontière nord reste incertain. Les autorités israéliennes préfèrent laisser « le temps et la réalité sur le terrain décider » avant d’encourager les résidents à revenir.
Le feu vert de Téhéran
Selon des sources proches des Gardiens de la révolution, le guide suprême iranien Ali Khamenei aurait donné son aval à l’accord, renforçant ainsi les espoirs d’une mise en œuvre rapide. Depuis septembre, les efforts conjoints des présidents Biden et Macron se sont intensifiés pour ouvrir la voie à cette trêve, saluée comme un « progrès significatif » par l’Élysée.
Malgré cette avancée diplomatique, les parties prenantes restent vigilantes. Toute violation des termes de l’accord pourrait raviver les tensions, laissant planer une incertitude sur la stabilité de la région.
La Rédaction

