Une procédure de sanction est engagée contre la société Moov Africa Togo avec à sa tête Younes El Bedraoui par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) suite à une réunion tenue le mercredi dernier à Lomé pour des raisons de manquement dans le service de l’opérateur dans plusieurs régions du Togo.
La procédure de sanction à l’endroit de l’opérateur économique ne datte pas d’aujourd’hui. En effet, cette procédure est lancée depuis 2022 et s’étend jusqu’aujourd’hui. Elle a été initiée en raison de divers reproches faits à l’opérateur sur son manquement ou carrément son inexistence dans plusieurs régions du Togo surtout celles du nord. Déjà sanctionné pour des manquements similaires en 2021, Moov Africa Togo est encore une fois sur le banc des accusés. Le directeur général de Moov Togo Africa reconnait que l’entité qu’il dirige étant un opérateur, est soumis à des cahiers de charges spécifiques à savoir des obligations de disponibilité des services et de leurs qualités. Il explique toutefois que ces manquements constatés sont dus à des contraintes opérationnelles telles que les coupures d’électricité et d’autres perturbations externes comme les actes de vandalisme ou les dommages causés aux infrastructures par des travaux publics. Il espère être de nouveau soumis à des sanctions financières comme le reconnaît l’article 31 de la loi qui inflige des sanctions pouvant aller à 2% du chiffre d’affaires à un opérateur lorsque ce dernier est en faute. Mr Kader Ouro-Agoro directeur juridique des consommateurs de l’ARCEP évoque qu’en réalité l’objectif des sanctions n’est pas seulement financier mais qu’il vise à rappeler l’opérateur en ordre afin qu’il puisse améliorer et corriger ces manquements.

Notons que Moov Africa Togo actuel était connu sous la dénomination de Moov Togo. Ce dernier a commencé par communiqué sous l’effigie de Moov Africa depuis le 1er Janvier 2021.
Si les sanctions actuelles se penchent sur les finances, elles pourraient éventuellement mener à des mesures plus sévères telles qu’une suspension ou un retrait de licence. Moov Africa Togo se doit de rectifier la situation de manière perspicace et satisfaisante afin de conduire le comité de direction de l’ARCEP à revenir à de meilleurs sentiments dans les jours à venir.
La Rédaction