L’économie israélienne subit des dommages significatifs en raison de la guerre avec le Hamas, qui dure depuis 11 mois. La menace d’une nouvelle escalade avec l’Iran et son allié libanais, le Hezbollah, a aggravé la situation. Depuis le début du conflit, le pays a enregistré une contraction économique marquée, avec une baisse du produit intérieur brut (PIB) d’environ 5 % au dernier trimestre de 2023.
Israël fait face à un déficit croissant, avec une industrie du tourisme en crise et des dépenses publiques controversées. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenté de rassurer en affirmant que les impacts seraient temporaires, mais la guerre a gravement affecté des milliers de petites entreprises et ébranlé la confiance internationale dans une économie autrefois considérée comme un modèle d’entrepreneuriat.
Les secteurs de la construction et de l’agriculture sont particulièrement touchés, en raison de l’absence de main-d’œuvre palestinienne. Mais l’économie israélienne montre des signes de résistance malgré ces défis. Les entreprises s’adaptent en réactivant des méthodes de travail à distance et en mobilisant des bénévoles pour les récoltes.
Néanmoins pour beaucoup d’analystes, l’économie israélienne ne peut pas résister longtemps à cette crise. Le mieux serait de mettre fin aux hostilités et de trouver une issue négociée à ce conflit dont le coût en vie humaine est effroyable.
La Rédaction