Le 19 janvier, le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas a permis l’afflux tant attendu d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, un territoire assiégé depuis plusieurs mois. Après une guerre dévastatrice et des restrictions sévères sur l’entrée de l’aide, des centaines de camions sont arrivés, apportant des vivres, de l’eau, des médicaments et des équipements essentiels pour les habitants.
Le 21 janvier, des centaines de camions supplémentaires ont franchi les frontières de Gaza. Parmi eux, des camions transportant plus de 915 tonnes de produits de première nécessité. Selon Al-Jazeera, ce déploiement logistique vise à couvrir les besoins urgents d’une population marquée par des mois de souffrances extrêmes. Les camions traversent principalement les points de passage d’Erez Ouest et de Kerem Shalom.
Malgré ces efforts, la situation reste tragiquement insuffisante. La population de Gaza, qui a vécu dans des conditions extrêmes pendant près de 15 mois, a encore des besoins colossaux. Dans une déclaration, un correspondant d’Al-Jazeera à Deir Al-Balah a précisé que l’aide parvenant actuellement aux habitants était en deçà de l’ampleur des besoins qui subsistent. Les organisations humanitaires, comme le Programme alimentaire mondial (PAM), s’efforcent de nourrir plus d’un million de personnes pendant trois mois, en envoyant des paniers alimentaires et des matériaux pour relancer les infrastructures essentielles, comme les boulangeries locales.
Le Qatar a également intensifié ses efforts en annonçant l’envoi quotidien de 1,25 million de litres de carburant pendant les dix jours de cessez-le-feu, afin d’aider à soutenir les besoins énergétiques de la région. Ce soutien financier et logistique est crucial pour soulager une population en détresse, mais la route vers une véritable réhabilitation de Gaza demeure semée d’embûches.
La Rédaction

