Le Pape François, lors de son voyage de 4 jours au Luxembourg et Bruxelles, s’est exprimé sur plusieurs sujets sensible lors de son vol retour vers Rome. Au cours de la conférence de presse, il a réaffirmé sa position sur le rôle des femmes dans la société, le féminisme et l’avortement, des sujets qui ont suscité de gros débats en Belgique.
Les avortements, qualifiés de “Crime grave”, par le Pape François, il affirme : “Les médecins qui font cela sont, permettez-moi le mot, des tueurs à gages. Ce sont des tueurs à gages. Et là-dessus, vous ne pouvez pas discuter : vous tuez une vie humaine”. Ces propos du pape François sur l’avortement et le féminisme ont abouti à de fortes réactions de la part du corps médical et de la société civile. “Ce sont des propositions, pour le moins, assez polémiques puisqu’ils remettent en cause la loi de 1990 sur la dépénalisation de l’avortement”, a déclaré, Dr Etienne van Honacker, médecin généraliste, à la suite des propos du pape. “Ils traitent les médcins de tueurs à gages, donc d’assassins rémunérés. Je dois dire que, sur le plan personnel, je considère que ces propositions tout à fait outrancières et excessives”, renchérit le Dr Etienne van Honacker.
Le discours du pape intervient alors que la Belgique négocie pour allonger le délai légal d’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 12 semaines à 18 semaines.
La Rédaction

