Le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN), lancé en 2017 par le gouvernement togolais avec le soutien des partenaires internationaux comme la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Récemment, un atelier d’analyse approfondie a été organisé à Lomé pour évaluer les systèmes de suivi et d’évaluation du PNIASAN et identifier les réformes nécessaires.
Un atelier s’est tenu à Lomé du 22 au 24 novembre 2022 pour analyser les systèmes de suivi et d’évaluation du PNIASAN. Cet atelier visait à identifier les réformes nécessaires pour améliorer la mise en œuvre du programme.
Le programme vise à créer 15 000 nouveaux emplois directs et à réduire l’indice de pauvreté rurale de 55% à 27%. Il prévoit également d’améliorer la balance commerciale agricole de plus de 25% et d’augmenter de 10% le revenu moyen des exploitations familiales.
Le gouvernement togolais, en tirant des leçons de la mise en œuvre précédente du PNIASAN (2010-2015), propose une nouvelle stratégie pour la période 2017-2026. Cette stratégie repose sur des instruments financiers, techniques et réglementaires pour valoriser les potentialités environnementales, économiques et sociales du Togo.
Lancé en 2017 pour dix ans avec un budget de 750 milliards de francs CFA, le PNIASAN vise à moderniser l’agriculture et améliorer la sécurité alimentaire au Togo. À mi-parcours, il a augmenté la productivité agricole, les revenus des agriculteurs, créé des emplois et réduit la pauvreté rurale. Ainsi, l’atelier de 2022 a souligné l’importance du suivi et de l’évaluation pour assurer son efficacité.
L’atelier récent sur le PNIASAN a mis en lumière l’importance cruciale de renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation pour garantir l’efficacité du programme. Les discussions ont souligné la nécessité d’une collaboration étroite entre les acteurs publics et privés pour maximiser les retombées positives sur la sécurité alimentaire et le développement rural au Togo.
La Rédaction

