« Manger, c’est nourrir le corps, mais chaque plat raconte aussi une histoire, celle de nos communautés et de nos traditions. »
La nourriture dépasse le simple besoin physiologique. Dans chaque recette, chaque marché et chaque repas partagé se cache une mémoire sociale et culturelle. Nos assiettes sont de véritables témoins des traditions, des migrations, des innovations et des interactions entre générations. Elles révèlent qui nous sommes et d’où nous venons.
La cuisine comme héritage culturel
Au Togo, le fufu, le koklo meme ou le gboma dessi ne sont pas que des plats : ils racontent l’histoire des familles, des villages et des régions. Chaque recette est transmise de génération en génération, parfois avec des variantes locales qui reflètent l’adaptation aux ressources disponibles et aux goûts changeants. Préparer et partager ces plats, c’est préserver un patrimoine vivant et renforcer les liens sociaux.
Les marchés : théâtre de la tradition
Les marchés traditionnels sont des lieux où la culture se goûte et se ressent. À Lomé, le marché d’Adawlato ou celui d’Akodessewa regorge de produits locaux colorés et d’épices odorantes. Chaque étal raconte une histoire : celle des cultivateurs, des artisans, des transporteurs et des familles qui dépendent de ces échanges pour survivre. Ces marchés sont à la fois économiques et culturels, des espaces où la mémoire collective s’exprime à travers les saveurs.
Les repas partagés : lien social et transmission
Au-delà des plats eux-mêmes, le moment du repas crée du lien. Les repas de famille, les fêtes traditionnelles ou les cérémonies communautaires permettent aux jeunes générations de découvrir et intégrer le patrimoine culinaire et culturel. Un simple geste, comme ajouter une épice particulière ou respecter un ordre précis de service, devient un acte de transmission culturelle.
Nos assiettes sont des livres ouverts sur l’histoire de nos communautés. Chaque plat, chaque marché et chaque repas partagé est une histoire vivante, un lien entre le passé et le présent. Comprendre et valoriser notre patrimoine culinaire, c’est renforcer notre identité sociale et culturelle, et faire de chaque bouchée une célébration de nos racines.
La Rédaction

