Le principal syndicat de la police au Bangladesh a récemment présenté des excuses après que des policiers aient tiré sur des étudiants, causant des blessures et plus de 400 décès. Ces excuses surviennent alors que les tensions et les manifestations étudiantes s’intensifient dans le pays.
Les violences ont éclaté en réaction à des mesures répressives du gouvernement, telles que la dissolution du Parlement par le président Mohammed Shahabuddin et le départ de la Première ministre Sheikh Hasina. Les étudiants, qui protestaient contre le système de quotas d’emploi dans la fonction publique, ont été violemment réprimés par la police. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, donnant lieu à des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre.
Dans un communiqué récent, le syndicat de la police a exprimé ses regrets pour les actions de ses membres et s’est engagé à mener une enquête impartiale sur les décès, qu’il s’agisse d’étudiants, de citoyens ou de policiers. Mainul Islam, le nouveau chef de la police, a également présenté ses excuses et promis des réformes au sein de la police.
Cette demande de pardon est significative dans un pays où la police est souvent critiquée pour son usage excessif de la force. Le gouvernement intérimaire, dirigé par Muhammad Yunus, lauréat du prix Nobel de la paix, doit désormais restaurer la confiance du peuple et ramener la paix après des mois de tensions et de violence.
La Rédaction