L’entrée au gouvernement de l’influent Maire de l’ANC n’a pas encore fini de défrayer les chroniques. Si l’ANC <> selon leur communiqué, la tonalité est tout autre pour l’éditorialiste Cyr ADOMAYAKPOR.
Dans son dernier éditorial publié sur les réseaux sociaux dans la soirée du jeudi 22 août, Cyr ADOMAYAKPOR voit plutôt dans ce geste du Président Faure GNASSINGBE une hauteur d’esprit hors pair qui le pousse à aller au delà des considérations partisanes pour le bien de la nation quoi qu’il en coûte. Le titre son dernier éditorial :<< Faure, le Fédérateur capable de l’impossible>> en dit long.
Voici donc l’intégralité de cet éditorial que notre rédaction vous propose d’apprécier par vous même:
<< ÉDITORIAL : FAURE, LE FÉDÉRATEUR, CAPABLE DE L’IMPOSSIBLE
La construction d’un pays n’est pas seulement l’affaire d’un seul homme ou d’une seule femme ou d’un seul clan. C’est l’affaire de l’ensemble des citoyens racinaires du même sol quelles que soient leurs origines religieuses, ethniques, sociales ou leurs opinions politiques. Cette impérative contribution civique, très affirmée chez les vérissimes hommes d’État, est en effet l’expression directe et assumée d’une profonde conscience et d’une puissante volonté politiques, magnifiquement, excellemment démontrées par le président de la République à travers la nomination de monsieur Koami Gomado, maire du golfe 1 et membre influent d’un parti de l’opposition, -et pas des moindres- l’ANC, dont la rigidité oppositionnelle sectaire, qui l’a toujours caractérisée, et que tout le monde ne sait que trop déplorablement, vient naturellement de s’exprimer par le couperet de la suspension, autrement dit de l’exclusion programmée de ce dernier, ce béni des Dieux, des instances du parti.
Ainsi, l’ANC, en père fouettard, tourmentée par ses propres démons dans leurs vents agités est une chose ; les recommandations et les exigences de l’histoire en sont une autre.
Aussi – Et que l’on me permette de le grandiloquer ici sans complexe – ! l’idée capitale et invariablement constante du président Faure, qui est d’unir, de rassembler, de resserrer et de coaliser les liens fondamentaux de la république autour de l’idée de l’esprit national, c’est-à-dire qu’ensemble dans la diversité de nos attaches nous serons plus forts face aux grandes menaces projetées sur le monde et dont certaines s’affirment comme étant fâcheusement celles des fanatismes haineux, du terrorisme et autres tourments usurpateurs des valeurs et déviateurs du divin, trouve-t-elle aujourd’hui, dans le contexte politique actuel de la cinquième République une résonance tout à fait particulière à la digne hauteur des enjeux.
À l’heure actuelle, c’est-à-dire à l’heure où les Togolais, – parce qu’ils sont mieux renseignés sur l’idée capitale de la paix, sans laquelle rien de grand n’est possible-, s’inscrivent dans une logique unitaire de l’apaisement, à savoir, plus exactement, une fraternité qui les joint inséparablement ensemble et les enjoint au travail collectif pour le bien commun dont aucune cause n’égale la hardiesse, et donc refuser d’apporter ses connaissances, son expertise, bref, sa modeste contribution, avec, pour chacun, -quelle que puisse être sa sensibilité politique-, le sentiment profond d’avoir été utile, à sa place, dans son rôle, à son pays, est une désertion.
Par son invincible esprit du dialogue, le président Faure, parce qu’il entend faire sortir les réflexes des stérilités pour faire entrer dans la fertilité politique, stipule de façon magistrale qu’on peut parfaitement ne pas être tous d’accord, qu’on peut légitimement penser différemment, ressentir différemment les choses, mais qu’il est des instants, des moments où aucune cause partisane aussi louable soit-elle ne saurait écraser celle de la prééminence de l’intérêt général.
La nécessaire recomposition de l’échiquier politique national, avec un pouvoir attentif aux préoccupations de son opposition, une opposition intelligente, pragmatique, participative et capable de tous les dépassements quand la situation l’exige est en marche…Ces négateurs, dans leurs radicalités les plus désolément partisanes n’y pourront rien, et les yeux verront. >>
La Rédaction